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L’heure des vacances !

// Coincé dans le bus, mon regard qui se jette par la fenêtre, je regarde Warszawa loin de moi qui s’en va. Après tant de grisailles, il est temps de se changer les idées… Et quoi de mieux que des vacances à la mer pour se ressourcer ? En route pour Gdansk et le nord de la Pologne !

 DSCN2571 [800x600modif]Ce soir, la première constatation qui s’impose à moi est que même en se rapprochant toujours plus de la mer, le soleil n’est pas encore au rendez-vous ! Un peu paumé dans la gare, je m’aventure dans le premier wagon qui semble indiqué ma direction. J’avais bien préparé mon itinéraire, « prendre le tramway numéro 8 et descendre à Piastowska ». La fatigue a eu raison de mon organisation, je ne suis pas monté dans le tramway mais dans l’équivalent du RER parisien. Je descends sur un quai ; au milieu de nulle part, la gare est en travaux, je pars sur la gauche, je vois dans le regard des gens que je ne suis pas sur le bon chemin, dans ce coin personne n’a déjà vu un voyageur au sac accroché sur son dos. Sans dire un mot, je fais demi-tour et décide de sortir du côté droit de la gare. Le terrain semble plus propice à la recherche de ma voie : des HLM, une petite piste cyclable, mais… pas un habitant à l’horizon !

Trois jeunes polonais me viendront en aide pour sortir de ce bourbier. Ils ne savent pas où se trouve mon hôtel, mais ils parlent anglais. Ils décident de rameuter tout le quartier pour m’indiquer mon chemin ! Avec succès, Merci !

L’hôtel me fait une excellente impression, petite maison en banlieue. Le coin semble calme et lumineux, çà change du dortoir de Varsovie. La lumière est tellement familière de ces murs blancs, qu’ils ont oubliés de mettre des volets. Il est 7 heures, Gdansk s’éveille ! Pour ce premier jour dans le nord, le soleil est là… et moi debout à dévorer un copieux petit déjeuner (pour ceux que çà peut surprendre de me voir manger le matin, je mettrai çà le compte du voyage ;-) ). Le ventre plein et le sourire aux lèvres, je m’en vais découvrir les charmes de la vieille ville de Gdansk. Il s’agit d’une ville « sur la rive baltique », faisant partie de ce que les polonais appellent la ville des trois (Gdansk-Sopot-Gdynia, trois villes balnéaires situées l’une à côté de l’autre). La spécialité de la ville est l’ambre… Que de marchands de bijoux dans les petites ruelles de la cité !

DSCN2657 [800x600modif]Je passe ma journée à vagabonder dans la vieille ville, elle est jolie avec tous ses petits bateaux amarrés. Les heures défilent à une vitesse qui me fait penser que je vais passer une agréable semaine dans cette partie du pays. Mais en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, le temps se brouille, et la tempête arrive. Je me précipite sous un abri bus, où je ferai la connaissance d’un norvégien qui détectera au premier de mes mots que je suis français… L’accent, oui toujours l’accent…

De retour à l’auberge de jeunesse, je prends part au débat très animé dans la salle commune sur la ségrégation et l’apartheid. Mon expérience sud africaine est un point de vue très intéressant pour les autres, mais mon niveau d’anglais trop faible ne me permet d’exprimer avec précision et clarté mes pensées… Dommage ! Cà ne m’empêche pas de bien rigoler avec Ben, l’américain professeur d’anglais en Ukraine autour d’une bière. A ce propos, même les américains avec une barbe et ayant passé plus d’une année dans un pays de l’Est, restent des habitants des Etats-Unis (il s’agit pour lui d’une pensée Marxiste que de croire que les européens sont arrivés en Amériques, et qu’ils ont chassé les indiens. La réalité est qu’ils sont arrivés sur des terres libres qu’ils ont exploités, les indiens n’ont pas su s’adapter et comme toute civilisation qui n’évolue pas, ils ont fini pas disparaître… ou presque !).

DSCN2754 [800x600modif]Deuxième jour, deuxième ville des trois ! En route pour Sopot. Je rejoins la ville en marchant le long de la plage. De Gdansk à Sopot, je passe de l’une à l’autre sans y prendre garde. Mais si le sable est le même pour les deux villes, l’architecture de Sopot n’a plus rien à voir avec les vieilles pierres de Gdansk. Quant la première est si traditionnelle, si belle, tellement charmante, la seconde est son opposé, moderne, pleine d’hôtel, café et restaurant, elle est luxueuse mais sans âmes. Sopot n’a strictement rien à envier à nos plages méditerranéennes, hormis la température de l’eau. Pour les polonais, il s’agit de leur Saint-Tropez, et quand on voit les plumés qui se baladent dans les ruelles, on comprend mieux pourquoi ! Cependant je suis heureux comme un gosse à regarder la mer… que l’eau est calme dans cet horizon sans fin. J’en avais perdu l’habitude, moi qui avait passé mes dernières années à courir le long des vagues de l’océan atlantique. A l’inverse du tumulte océanique, le plat marin du nord m’apaise. J’éprouve même une certaine tendresse pour toutes ces polonaises qui se baladent une rose à la main à chaque rendez-vous galant. Quelques soit l’âge, en Pologne il est de tradition d’offrir une rose à celle qui vous accompagne pour une balade en ville…

Malgré la plaisir que j’ai eu à séjourner à l’auberge de jeunesse « Kogut czy Kura Hostel» je suis obligé de changer pour aller un peu plus loin de la ville, chez « Mamas & Papas Hostel ». En effet, pendant la période du festival qui commence le lendemain, les auberges sont pleines à craquer des mois à l’avance, les prix flambent… Alors je m’exile du centre de Gdansk pour trouver une nouvelle place. Je ne serai pas déçu du voyage, il s’agit d’une maison familiale. Les hôtes sont formidables, l’ambiance y est psychédélique, des posters de Jimi Hendrix de partout, des décorations indiennes sur les trois étages de la maison, et une générosité sans nom de la part des propriétaires et de leurs enfants. Je partage ma chambre avec trois espagnols qui sont venus pour les quatre jours du festival. Un australien qui part demain. Et la fille de la famille. Le dernier étage de la maison est un trésor, des tonnes de cd, laissés à la disposition des pensionnaires, une chaîne hifi d’une qualité que j’ai rarement entendu… Quand le soleil tombe, la voix de Morrison s’élève, avant que les guitares de Jimi électrisent les étoiles ! Parfaite préparation avant le festival.

Le jour temps attendu pour aller voir Nick Cave et ses mauvaises graines est enfin arrivé, nous sommes jeudi 4 juillet 2013 ! Je décide de ne pas réserver d’auberge pour ce soir là, ne sachant à quelle heure je vais rentrer, ne sachant pas comment sont organisées les navettes pour revenir du festival, je prévois de finir ma nuit en bord de plage. Je laisse mon sac à dos à l’auberge de « Mamas & Papas », en leur expliquant que je ne reviendrai que vendredi après-midi. Mon sac de couchage dans le dos, un goretex et quelques vêtements chauds me voilà parti à la recherche d’un billet.

DSCN2788 [800x600modif]Direction la troisième ville des trois, Gdynia. Je ne rencontre aucun problème pour acheter un ticket devant l’entrée du festival. Il se déroule sur un ancien aéroport, la surface est immense, l’ambiance est différente aux quatre coins de la plaine. Les tarifs quant à eux sont bien plus français que polonais, mais çà ne gâchera pas le plaisir que j’ai d’être ici. Par contre la pluie… il est 19 heures et l’orage gronde, non Nick Cave n’est pas encore sur scène, il n’est d’ailleurs pas prévu avant minuit. Moi qui espérais une nuit étoilée pour la finir tranquillement au bord de l’eau, l’averse qui dure ne me rassure pas du tout. En attendant je vais m’abriter sous une tente à boire quelques bières avec des camarades de fortunes. Si la pluie est mon ennemie ce soir, elle est la meilleure amie des vendeurs de ponchos en plastique. À 5 euros le sac poubelle, ils ont du mal à cacher leur joie tant ils en vendent comme des petits pains. Armé de mon goretex vert et d’une grosse pensée pour Didier, je n’ai pas besoin d’eux, seulement d’une éclaircie qui finira par arriver pour le début du concert d’Artic Monkeys. Le spectacle est de bonne facture, mais dans un style comparable, la surprise ne fut pas aussi agréable que l’année précédente avec la découverte du show de Franz Ferdinand à Musilac. Il est minuit, les cloches sonnent et Nick Cave entre dans l’arène. Le concert est magique, le plus beau concert que j’ai vécu du haut de mes presque 26 années parmi vous. Une osmose se crée entre lui, ses musiciens et le public. Il vient partager de nombreuses chansons au milieu de la foule. Il propose même au public de faire sa propre setlist, en choisissant à chaque fois une personne différente, lui demandant ce qu’elle veut écouter, puis il se tourne vers ses musiciens pour savoir s’ils en sont capables et le show repart de plus belle. Il m’a semblé que la terre a tremblé lors de la brûlante « Mercy seat », une chose est sure, j’en ai perdu mon chapeau… Après tant de chaos, le concert se termine ma main dans la main d’une inconnue à repousser le ciel. La foule en réclame encore pendant plus de 10 minutes, ce qui oblige l’organisation à rappeler Nick Cave pour un rappel absolument pas prévu dans le timing du festival… L’inconnue se retourne et me demande pourquoi je la fuis, en hommage au moment que nous venons de vivre, je lui réponds que je cours « from here to eternity » en m’éclipsant à la recherche d’une dernière bière. Moi, quand je serai grand, je voudrai faire comme Nick Cave, continuer à écrire ma poésie, d’ailleurs : « Connais-tu ma poésie ? Celle où quand tu souris, tes dents se sont enfuies ! »

DSCN2821 [800x600modif]La nuit est magique mais le plus dur commence, trouver un endroit pour dormir. La pluie s’est arrêté depuis quelques temps déjà, mais l’herbe est humide, le sol trempé… Alors je m’en vais prendre le train en direction de la plage et je finis par trouver un banc protégé par des arbres sur lequel je décide de passer quelques heures avant le lever du soleil. Mais c’est trop facile, et deux heures plus tard, l’orage éclate, je saute du lit comme jamais je ne l’ai fait jusqu’à présent, je plie mes bagages et je cours… où ? Je ne sais pas, d’ici jusqu’à… non surtout pas l’éternité ! Un restaurant qui a oublié de ranger ses parasols me sauve la mise, dessous je m’installe sur une table que je partagerai avec deux touristes en attendant que la pluie cesse. Il est huit heure du matin, la ville reprend vie et il n’est plus question de dormir, d’ailleurs le propriétaire du restaurant nous demande de ne pas rester sur sa terrasse. McDonalds qui propose à ses clients de venir comme ils sont m’accueille, fatigué, trempé, mais heureux de boire un chocolat chaud après cette nuit mémorable ! En début d’après midi, je suis soulagé de pouvoir retourner à l’hôtel pour prendre une bonne douche, à croire que la pluie me manque déjà. Je finis ma journée avec le propriétaire à regarder la demi finale de Wimbledon entre Murray et Janowski, malgré la défaite du polonais nous passons un très bon moment à manger « l’ogorkowa » traditionnelle ensemble. Il s’agit d’une soupe de concombre qui ne m’a pas franchement attirer de premier abord, mais une fois la première cuillère en bouche, un régal, impossible de s’en passer, et j’en redemande avec plaisir !

Dernier jour complet à Gdansk, nous ne sommes pas dimanche, mais après tant d’émotion, je décide que ce samedi sera le jour du repos. A la plage, je m’allonge et repense à ce premier mois de voyage…

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RSCN2839 [800x600modif]Ce soir, je suis un peu embêté, je n’ai pas pu réserver de bus pour aller à Torun (la ville de Copernic, 200 km au sud de Gdansk) et demain j’ai un hôte qui m’attend là bas. En effet avec la fin du festival, les bus pour retourner dans le reste de la Pologne sont complets. Je discute avec le propriétaire qui me conseille de faire comme beaucoup de monde ici, de l’auto-stop depuis la rue principale en dessous de l’hôtel. Le lendemain matin, ma pancarte préparée je me lance, mais je dois bien me rendre à l’évidence assez rapidement, la route si fréquentée en semaine, et complètement déserte ce dimanche matin. Je m’en vais déçu mais pas abattu en direction de la gare. Avant de réserver un train, (cher), je préfère tenter ma chance à la gare routière même si les bus sont complets. La mauvaise humeur des travailleurs de la gare ne m’abat pas plus que l’échec de l’auto stop, et la chance me sourit enfin, pour moins de 5 euros, je trouve une place dans un bus direct pour Torun. Il restait une seule place inoccupée avant le départ du chauffeur qui m’a laissé monter. Comme toujours, rien n’est gratuit, après l’excellent concert de Nick Cave, ma nuit fut une succession de galère, la dernière place dans ce bus se paye au prix fort, j’ai un mioche dans le dos, qui n’arrêtera pas de hurler et de jouer avec mon siège pendant tout le trajet. Insupportable !

DSCN2864 [800x600modif]En fin journée, Robert, mon hôte pour les trois prochains jours vient me récupérer à la gare routière de Torun. C’est un personnage attachant, un peu bourru, à l’humour assez lourd, mais il est très gentil. Avec sa femme qui doit accoucher dans deux semaines et son premier fils Erik âgé de six ans, il m’accueille dans « sa ferme à touristes », au milieu des visiteurs, des travailleurs, des chevaux, et tant d’autres animaux… Le principe de sa propriété est d’être une petite ferme, avec quelques animaux, de grands espaces, et des jeux pour enfants, ainsi le weekend la ferme est ouverte aux touristes qui veulent passer une journée dans un environnement « naturel ». La semaine, Robert loue quelques chambres où viennent loger des travailleurs. Principalement des travailleurs de chantiers qui viennent de toute la Pologne pour plusieurs semaines. J’aurai la chance d’avoir une immense chambre, réservée à ses amis ou à sa famille, je partagerai la salle de bain et le cuisine avec les travailleurs.

Réveillé par les chèvres, ce matin je repense à Robert et à l’afghan qui m’ont demandé si la guillotine fonctionnait toujours en France. Je n’avais jamais associé l’image de mon pays à la décapitation sur place publique et voilà qu’en moins d’une semaine, deux personnes de deux régions différentes du monde me posent exactement la même question… Etrange ?! Qu’est ce qui ne tourne pas rond ici ? Pour en savoir plus je décide de mettre le cap sur la ville de Copernic, afin d’avoir la confirmation que le soleil est bien le centre de notre univers contrairement à la guillotine…

DSCN2883 [800x600modif]La ferme n’étant pas en ville, (Lapalisse n’aurait pas dit mieux) après deux kilomètres de marche et trente minutes de bus, me voilà en face de la maison de Copernic. Dans le cœur de cette ville fortifiée, tout est fermé ou presque… Nous sommes lundi. Alors j’erre dans les petites ruelles piétonnes en mangeant un peu de pain d’épice, la spécialité locale. Le centre ville relativement petit mais non dénué de charme, laisse transpirer une atmosphère ancienne, hors du temps… Seuls les cris de prisonniers à leur famille plus bas dans la rue, brisent la tranquillité de la cité.

De retour dans le village de mon hôte, je m’arrête pour aider deux jeunes polonais à installer un filet de tennis sur un court en béton. Le filet est à la base un filet de volley trop court. Une demi heure plus tard et avec un système D typiquement polonais, la partie peut commencer. J’avais adoré rejouer au ping-pong à Berlin, la sensation est la même sur ce court de tennis improbable !

Je finis ma journée autour d’une bouteille de rouge imbuvable, même si Robert prétend le contraire, et un film américain. Je me demande encore comment font les polonais pour regarder ce genre de film, car la traduction est faite de manière insupportable. C’est-à-dire qu’on entend les voix originales, et par-dessus la traduction polonaise faite par une seule voix, toujours la même que l’acteur soit masculin ou féminin. Il en ressort un gloubi-boulga inaudible.

Dernier jour à Torun et à la ferme, très tôt Robert me réveille afin d’aller donner à manger aux animaux. Mais je suis surtout impressionné par Agnieszka enceinte, le ventre énorme, qui cavale de partout pour attraper les chevaux et les brosser. Cette matinée « en famille » me permet de jouer un peu avec Erik. Très timide au départ, il commence à rire même si on ne peut pas se comprendre. Il passe sa journée sur son vélo à tourner dans la ferme, encore quelques années et il sera fin prêt pour le tour de France.

DSCN2992 [800x600modif]Quant à moi, je retourne à Torun pour envoyer quelques cartes. A la poste, pour la première fois depuis le début du voyage, je me fais arnaquer. Je demande des timbres, et la dame aux guichets m’en vend à 5 zlotys au lieu d’un zloty. Je lui explique que je n’ai pas besoin de l’auto collant priorité, mais elle me répond que c’est comme çà, il n’y a pas le choix, contraint et forcé j’accepte en serrant le poing ! Un petit tennis aurait été le bienvenu pour me détendre, mais ce soir je fais la connaissance de François, un voisin de Robert. Il était professeur d’anglais à l’université, il est très content de pouvoir discuter un peu en français, çà lui rappelle l’époque où il voyageait beaucoup. L’ambiance dans la ferme n’est pas au beau fixe, Aga est en colère pour une raison que j’ignore, et au lieu de discuter avec Robert, elle file dans la cuisine d’où elle lui envoie des messages pour exprimer son humeur maussade. Après le vin de la veille, et sans se soucier du mécontentement de sa femme, Robert ouvre les bières les unes après les autres. Je profite d’une accalmie pour monter à l’étage. Je suis heureux de retrouver Carol et Robert (pas mon hôte, à croire qu’ils s’appellent tous Robert dans ce pays), deux travailleurs qui préparent à manger. Nous ne pouvons absolument pas communiquer avec les mots, ils parlent seulement polonais, mais avec les mains, le sourire et l’envie nous passons deux heures ensembles à rire. Ils m’ont offert une assiette et je dois reconnaître que je suis incapable de dire ce que j’ai mangé avec ses patates et ses knackis, mais que ce fut bon ! Merci !

// Il est cinq heures, le réveil est difficile, sur le chemin, mes deux sacs sur le dos, je croise Bambi. Elle ne dort plus, j’ai du la réveiller, je vérifie que je ne rêve pas… non, je suis bien éveillé… Bambi est dans la boîte ! Au loin je vois le bus, je cours… il m’attend… tout comme Cracovie et Marjory !

Gdansk:


Sopot & Open’er Festival:


Torun:

Posted on
Dimanche, juillet 21st, 2013
Filed under:
Pologne.
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9 Comments to “L’heure des vacances !”

Votre commentaire:

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@Didier: Salut Didier! Heureusement je n’ai pas eu à l’utiliser tous les jours du voyage, mais malgré sa couleur verte, quand j’en ai eu besoin, j’ai bien été content de l’avoir. ;-) Encore Merci.
A bientôt.
PS: Profites bien de tes vacances!

juillet 26th, 2013
Kassé

Hey Kevin, c’est vraiment top ce que tu fais, continu ça me fais prendre l’air. Tu vois le monde de la bonne façon bravo.
Merci d’avoir quelques pensées pour moi lorsqu’il pleut et que tu n’es pas complètement trempé grace à Millet. Profite, profite et….profite.Bises
Didier

juillet 25th, 2013
Didier

@melisande: Salut Mel! çà fait plaisir d’avoir de tes nouvelles. Une grosse pensée pour toi et la Pologne qui me manque déjà… Place à la Hongrie maintenant! A bientôt.

juillet 25th, 2013
Kassé

salut Kevin!!je me régale de suivre ton aventure
j’espère que tous va bien pour toi ,et aussi un jour être a ta place car pour moi la Pologne fait partie un peut de moi ,tes photo son super continu de nous faire voyager j’espère a bientôt mel

juillet 24th, 2013
melisande

@Jean Lou: Rassure toi, je ne fais toujours pas mon lit en voyage… ;-) Bisous

juillet 23rd, 2013
Kassé

Sympa le clin d’ oeil sur le petit déj copieux. Je t’ai si souvent recommandé de bien manger le matin…….. avec ton regard noir et un grognement comme seule réponse…

juillet 22nd, 2013
Jean Lou

@l’americain: ahah! Je monte en grade, après le sol de bourg, le banc de Sopot… Encore quelques années et je dormirai dans un lit King Size sur le toit de L’empire State Building ! ;-)
Merci de toujours continuer à lire, à croire que mes mails ne t’avaient pas dégoûté!
A bientôt mec!
PS: Continue de m’écrire en anglais…

@Carlos: Bonsoir à vous deux. çà me fait plaisir d’avoir de vos nouvelles. J’étais pas mal pris ces derniers temps, et j’ai un peu délaissé l’écriture du blog, mais le prochain article sur Cracovie ne devrait pas être aussi long à arriver!
Bisous à la famille.

juillet 22nd, 2013
Kassé

Salut, ta tante et moi attendions de tes nouvelles avec impatience.
Bisous; Carlos et Danielle

juillet 22nd, 2013
Carlos

I like your new bed!!! It’s better than the floor but it’s not a couch yet. haha
I really like the way you write!!
ENJOY bro!!

juillet 22nd, 2013
l'americain
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